Le hasard n’existe pas
à ce qu’on dit
mais si
sur la route
s’est présentée
cette immense chance
vous l’aurez eu
ce mémorable rendez-vous
avec l’amour d’une vie
avec l’amour de votre vie…
Et j’ai emprunté de bien sensibles mots, de bien jolis mots pour dire de lui…
Merci monsieur Robert-James Waller pour le livre
et merci monsieur Clint Eastwood pour le film.
Et merci la vie pour cette certitude,
pour ce précieux présent inoubliable
vers qui je suis tombée,
dit-elle.
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Voilà pourquoi je suis sur cette planète, maintenant … Pas pour voyager ou faire des photos, mais pour t’aimer. Je le sais aujourd’hui. Je suis tombé du cercle d’un lieu très haut, très grand, il y a longtemps, des années avant de vivre cette vie. Et pendant toutes ces années, je tombais vers toi.
Elle lui dit … curieusement, je t’appartiens. Je ne voulais pas être possédée, je n’en avais pas besoin et je sais que tu n’en avais pas l’intention, mais c’est arrivé. Je ne suis plus assise sur l’herbe à côté de toi. Je suis en toi, prisonnière et heureuse de l’être.
Lui de répondre Je ne sais pas si tu es en moi ou si je suis en toi, ou si tu m’appartiens. Une chose est sûre, je ne veux pas te posséder. Je pense que nous sommes tous les deux à l’intérieur d’un autre être que nous avons créé et qui s’appelle – nous -.
… Tu crois que ce qui vient de nous arriver peut arriver à tout le monde, que nous éprouverons encore ce que nous éprouvons l’un pour l’autre? … et tu sais combien de personnes cherchent ça toute leur vie sans jamais le trouver, et combien ne savent même pas que ça existe?
Pour l’univers, quatre jours n’ont pas moins de valeur que quatre milliards d’années-lumière. J’essaie de garder cela présent à l’esprit. … Et toutes les rationalisations philosophiques que je peux invoquer ne m’empêchent pas de te désirer chaque jour, à chaque instant.
Au fond de moi, la plainte impitoyable du temps, un temps que je ne peux pas passer avec toi.
Je t’aime profondément et complètement. Et je t’aimerai toujours.
En quatre jours, il m’a donné une vie entière, un univers, et a fait un tout des parties de mon être. Je n’ai jamais cessé de songer à lui, à aucun moment. Même quand je ne pensais pas consciemment à lui, je pouvais le sentir quelque part, il était toujours là.
J’ai vécu avec cet amour tous les jours, toutes ces années…
Je me souviens de tout.
Voilà pour la belle belle belle histoire
dit-elle.
Merci la vie, dit-elle encore.